dimanche 30 novembre 2014

Le soin au 18e siècle

The Eighteenth-Century: Who Cares?

Call for papers

The Indiana Center for Eighteenth-Century Studies announces its fourteenth annual Bloomington Workshop (May 13-15, 2015).

Caught between the universalizing vocabularies of rights, ethical obligations, or natural impulses and the competing self-interests of the market, between the collective and the individual, many of our contemporary debates about care—who deserves it, who gives it, who gets it—can be traced to late-eighteenth-century arguments. But what was care in the long eighteenth century? Was it a praxis, a feeling, an activity, an ethos, a relationship? Was it motivated by religious sentiment, reproduced by convention, or written into contracts? Was it voluntary or coerced? How did it relate to attention? At the end of our period, these issues were hardly resolved; William Blake wrote both that it was “part of our duty to God to take due care of his gifts” and that anything “explicit to the idiot is not worth my care.”

By taking “Care” as the theme for our 2015 Workshop, we invite a conversation moving betweenpractices and concepts, between little theorized daily activities (attending to the ill and the newborn, watering a garden, feeding the cat) and more abstracted, formalized debates. As the French Revolution’s nationalization of poor relief shows, being willing to accept responsibility and capable of providing were often two very different things. How did experiences of caring (or, ofattempting to do so) feed into shifting literary engagements, political commitments, and/or notions of love? We know that eighteenth-century readers cared deeply about Emile, Pamela, Clarissa, etc.—but could they care for them?

Papers might answer and/or address any of the following questions and themes:

  • What figures, groups, and institutions cared in the eighteenth century? For whom or what did they care?
  •  What people, places, things, or conditions fell outside the circle of care?
  • What access do we have to past practices of everyday care?
  • If If care was a feeling or attitude, how was it recognized and what were its traces?
  • Can we parse varieties of care as differences of genre? Or genres as different modes of attention and forms of care?
  • What was the relation between caring and serving? How did care figure in the labors of domestic servants and the enslaved?
  • What legal formalities (adoption, apprenticeship and indenture contracts, etc.) structured care? How was care legislated or juridically produced?
  • To what extent was care as an ethical and/or religious imperative compatible (or in tension) with care as material providing?
  • Was care public, private, religious, domestic, intimate?
  • What values were assigned to care, and to care’s givers and takers?

During the Workshop, we will discuss 4-6 pre-circulated papers each day and have an occasional lecture. Expanded abstracts of papers will be published in the Center’s The Workshop, along with discussion transcripts.
The application deadline is January 12, 2015. Please send a paper proposal (1-2 pages) and current brief CV (3 pages, max) to Dr. Barbara Truesdell, Weatherly Hall North, room 122, Bloomington, IN 47405; 812-855-2856, voltaire@indiana.edu.
We will acknowledge all submissions within a fortnight: if you do not receive an acknowledgment by Jan. 26, 2015, please contact Barbara Truesdell or the Center’s Director, Professor Rebecca L. Spang (rlspang@indiana.edu).

Papers will be selected by an interdisciplinary committee. We cover most expenses for visiting scholars chosen to present their work: accommodations, travel (up to a certain limit), and most meals. For furtherinformation please see www.indiana.edu/~voltaire

La mise en scène du corps

La mise en scène du corps 

sous la direction de E. Chauvet et J. Rouassi




Broché: 166 pages
Editeur : Presses Universitaires de Limoges et du Limousin 
(26 septembre 2014)
Collection : Constellations
Langue : Français
ISBN-10: 2842876180



À force de se montrer, de se dévoiler, voire de se dénuder, le corps aurait-il perdu son mystère, son pouvoir de séduction et son intérêt ?
Rien n’est moins sûr, comme le montre la diversité d’études recueillies ici. Objet réel ou fantasmé, le corps ne cesse pas d’interroger, de surprendre, d’effrayer ou de fasciner. Objet de désir, de plaisir, lieu d’affirmation du sujet, construit, déconstruit et reconstruit, le corps est perçu comme le « tombeau de l’âme » (Platon et, avant lui, Pythagore) ou le lieu de la célébration de la vie.
Les études présentées ici interrogent les diverses mises en scène du corps à partir de champs de savoir différents : la médecine, la littérature, l’art, l’histoire. Cet ouvrage regroupe les études de jeunes chercheurs des Universités de Limoges et de Poitiers qui viennent d’horizons de recherche différents : lettres classiques et modernes, histoire, médecine, sémiotique.
Source inépuisable d’imaginaire, le corps continue de nourrir les multiples rêves des humains de tous les horizons. Il reste beaucoup à imaginer et à désirer, car, comme l’affirmait Spinoza, en 1665, dans son Éthique (publication posthume en 1677), « [c]e que peut le Corps, personne jusqu’à présent ne l’a déterminé ».


Table des matières

Introduction : Le corps dans tous ses états …………………………………7
Muriel CUNIN


I Paroles, parures et guerres autour du corps

Mise en scène du corps féminin dans l'Iliade ………………………………15
Christine MALLEMANCHE-TOAL


Remarques sémantiques autour du corps dans Antigone de Sophocle ……..29
Shu SHEN


Lignes Féminines : regards sur le corps féminin dans les années 1930 ……39
Laurène SCHERER


Le corps perdu dans la maladie d’Alzheimer ………………………………51
Anne KLIPPSTIEHL


II Maladies et soins du corps

Visite de l'empereur Charles IV de Luxembourg à Paris (1378) : le corps malade, témoin du crépuscule d'un grand règne ……………………………..............65
Guillaume YATTE

La "curacion" des maladies et des "infirmectés" du corps dans la Lettre d'Hippocrate à César (XIIIe - XVe siècles) ………………………………......79
Julie METOIS

La mise en scène du corps dans les sermons de Carême de Bossuet ………91 
Christabelle DIEUAIDE

Les soins du corps dans la province de la Marche à la fin du XVIIIe siècle101 
Cédric GOURJAULT


Trois Cun Lotus d’or : la déformation du corps féminin ………………...111
Wenyi CAI


III Mythes et images du corps

Corps d’ogres et d’ogresses: êtres à la frontière de l’humain et de l’animal 121
Florina-Liliana MIHALOVICI

Frenesi veneris : le corps désirant et le corps séducteur des femmes ……..135
Juliane ROUASSI


De la quête des plaisirs à la rhétorique des corps …………………………147
Lucille ARNAUD


Post-scriptum : fêtes et défaites du corps………………………………….161
Emeline CHAUVET et Juliane ROUASSI

samedi 29 novembre 2014

Epistémologie visuelle dans les sciences de la nature

Entre l’œil et le monde: dispositifs et expédients d'une nouvelle épistémologie visuelle dans les sciences de la nature (1740-1840)
Appel à communications 



Journées d'études 
Université de Neuchâtel
4-7 novembre 2015



I. Contexte de l’événement
Du 6 au 7 novembre 2014 aura lieu à Neuchâtel un colloque intitulé « ‘La bêtise des yeux’. Illusions des sens et épistémologie visuelle au XVIIIe siècle » (« ‘Der Augen Blödigkeit’ ». Trugwahrnehmungen und visuelle Epistemologie im 18. Jahrhundert »). Il s’agit de se pencher sur les dimensions physiologique, individuelle et sociale du processus de perception visuelle, tel que le mettent en scène la littérature, les beaux-arts et la philosophie du XVIIIe siècle. Nous avons placé au centre de cette rencontre les expériences visuelles problématiques, qu’elles relèvent de l’illusion ou soulignent la faiblesse des sens, voire le caractère trompeur des informations prodiguées par ceux-ci, relativisant ainsi la valeur d’une connaissance essentiellement fondée sur une ‘idéologie de la lumière et de l’œil’. En novembre 2015, un second volet de cette réflexion sera organisé autour de questions plus spécifiquement liées aux sciences naturelles et expérimentales des années 1740 à 1840.



II. Problématique générale
La période choisie est cruciale à plusieurs titres dans l’inscription progressive d’un nouveau rapport à la vision, et à son statut dans l’espace de la connaissance. Si de nombreux savants sont convaincus, comme Buffon, que « voir beaucoup et revoir souvent » doit permettre au naturaliste de devenir spécialiste de son objet, le rapport du sujet voyant à l’objet vu peut de moins en moins être envisagé dans une immédiateté idéale où la nature, bien regardée, livrerait ses secrets à l’observateur attentif. Connaître par le regard suppose la mise en place de nombreux dispositifs : spécifiques à l’acte d’observation, d’abord (préparations, dissections, expériences), puis relatifs à la communication, de manière à s’assurer que ce qui sera lu sera, autant que possible, conforme à ce qui aura été vu. Il faut rendre accessible l’objet discuté, s’accorder sur son identité et permettre, très concrètement, la reproduction de l’expérience et de l’observation. Le linnéisme, qui s’impose précisément durant cette période, peut être envisagé comme l’exemple par excellence de cette manière de focaliser la vision sur certains éléments qui constitueront désormais les clés d’un savoir spécifique, de régler la communication et de résoudre ainsi les problèmes de partage et de diffusion du savoir.

Le perfectionnement de la microscopie et l’intérêt croissant pour les micro-organismes conduit par ailleurs les savants à se pencher sur des objets invisibles à l’œil nu, dont l’identification peut s’avérer extrêmement complexe : Comment décrire ce qui a été vu ? Comment diriger la vision d’autres observateurs vers les mêmes objets ? Les échanges sur le type de matériel à utiliser, les préparations à effectuer, témoignent d’une prise de conscience progressive de la complexité de l’acte d’observation qui, comme le démontrera plus tard Ludwik Fleck1, résulte toujours d’une forme d’apprentissage, déterminé non seulement par les circonstances concrètes de l’observation, mais également par la mise en place d’un langage, qui participe activement du processus de reconnaissance.

Il ne s’agit donc plus uniquement de voir : tout le savoir sur la nature semble se construire autour d’une exigence de « mise en scène » (expérimentale, textuelle, iconographique), qui dicte ce que l’on doit voir, comment le voir et comment le dire et qui, par réciprocité, guide le regard et le pousse à chercher – et appréhender – certains objets plutôt que d’autres. Par conséquent, voir n’est plus un acte spontané : l’acte perceptif intègre une procédure normée, comme l’est également, de plus en plus, le discours qui en rend compte2. Comme l’ont bien montré Lorraine Daston et Peter Galison, c’est dans le cadre de cette modification progressive du rapport entre vision et connaissance que se mettent en outre en place les notions d’objectivité et de subjectivité, qu’émergent des débats sur le rôle de cette dernière dans l’observation scientifique, sur la nécessité de l’éliminer ou sur les moyens, au contraire, d’en tenir compte3. Par là s’ébauche sur les plans aussi bien visuel que discursif le grand mouvement de spécialisation qui conduira, depuis le milieu du XIXe siècle, à une séparation radicale entre vision commune et vision scientifique de la nature.



III. Appel à communications
Le colloque est prévu sur trois ou quatre journées. L’un de ses principaux objectifs est de mettre en relation des équipes de recherches neuchâteloises dont l’intérêt se porte spécifiquement sur des problèmes d’épistémologie visuelle au XVIIIe siècle4avec des chercheurs internationaux s’intéressant à des questions similaires. De manière à rendre cette rencontre aussi cohérente que possible, nous focaliserons notre attention sur les tensions qui surgissent progressivement entre l’idéal d’une vision et d’un rendu mimétique de la nature, et les décalages qu’implique l’activité concrète de la vision.

Il s’agira plus particulièrement de problématiser la mise en visibilité, ou mise en scène d’une observation à laquelle il semble impossible d’accéder « naturellement », en nous concentrant sur les dispositifs et expédients visuels qui postulent un rapport d’immédiateté entre l’œil et l’objet ou, au contraire, le mettent en question. Dans cette perspective, les notions de préparations et collections retiendront toute notre attention. Les cabinets de curiosités naturelles tiennent ici une place fondamentale, en raison notamment de l’essor considérable que la pratique de la collection d’histoire naturelle connaît dès les années 1740. Le cabinet se présente comme un espace de reproduction mimétique du monde naturel, dont il donne à voir et à lire un abrégé, tout en mettant en évidence des rapports impossibles à saisir à l’œil nu ou en milieu naturel. En ce sens, le cabinet tel qu’il est pratiqué dans l’optique savante du XVIIIe siècle se situe à mi-chemin entre la chambre des merveilles dont il est l’héritier direct, et l’espace de préparation scientifique à proprement parler – le futur laboratoire. Nous nous intéresserons particulièrement aux débats qui animent les années 1750-1815 relativement aux pratiques de la collection et de la préparation et à leur valeur heuristique. Les pistes suivantes pourront être exploitées :

Théories, programmes et paradigmes du regard spécialisé sur la nature : on pourra s’intéresser ici aux arts d’observer, instructions pour les collections, guides de la vision microscopique, dictionnaires, etc., pour réfléchir à la manière dont est pensée la portée épistémique de la vision savante. Comment se manifeste progressivement le changement dans la définition de la vision ? Les débats témoignant, dans l’espace du cabinet, de l’érosion progressive de la culture des merveilles, les tensions sociales, scientifiques et économiques qui en découlent, tout comme les nouveaux discours et pratiques du regard outillé et les ruptures auxquelles ils donnent lieu retiendront particulièrement notre attention.

La double ambition cognitive et esthétique de l’espace du regard spécialisé (ordre de la collection, iconographie relative à l’observation microscopique, etc.) : quelle est la part d’artificialité que les dispositifs de mise en scène et le traitement des spécimens doivent ou peuvent tenir dans l’élaboration d’un savoir scientifique fiable ? La dichotomie méthode/goût structure la discussion, l’élite savante réclamant la création de collections méthodiques accompagnant la production d’un discours d’expert, souvent guidé par les principes linnéens et supposant l’outillage du regard. Mais en réalité l’opposition goût/méthode reflète des problèmes d’ordre épistémique et épistémologique plus complexes. Peut-on croire à une reproduction parfaitement mimétique de la nature au sein d’un espace clos, ou sous une lentille accessible à quelques amateurs seulement ? Faut-il au contraire reconnaître au cabinet et à l’œil le droit d’une vision esthétisée, basée sur une véritable mise en scène, pour faciliter le processus d’apprentissage visuel et mémoriel ?

Les stratégies de mise en scène et de communication : quel est le statut du spécimen ? Comment le prépare-t-on, à quel outillage le soumet-on et, par conséquent, à quel regard est-il accessible ? Quel type de représentation visuelle le spectateur instaure-t-il face au spécimen comme pièce unique ou, au contraire, lorsqu’il appartient à un ensemble ? Dans l’espace de la microscopie, comment gère-t-on le spécimen issu d’une observation individuelle, parfois difficilement reproductible, ou encore l’objet incertain, problématique ? Par quelles stratégies fait-on circuler les spécimens, quels rituels met-on en place pour apprendre à les observer de manière adéquate ? Enfin, comme négocie-t-on leur passage dans l’espace de l’imprimé ou du discours ?

Le statut de l’erreur et de l’illusion : cette nouvelle manière de voir, si elle permet de dépasser les limites physiques et cognitives imposée par les sens, n’est-elle pas également sujette à caution ? Comment évalue-t-on les problèmes et illusions d’optique spécifiquement liés à l’outillage (microscope), à la préparation, ou à la mise en scène ? Quels sont les doutes et les difficultés mis en reliefs par les savants relativement aux exigences du nouveau savoir visuel ?


Les propositions pour des communications de 20-25 minutes sont à adresser à nathalie.vuillemin@unine.ch d’ici au 5 janvier 2015. Elles comprendront un descriptif d’une page environ, une courte bibliographie relative au sujet et une présentation bio-bibliographique de l’auteur d’une dizaine de lignes. Les études de cas comme les approches plus globales sur des corpus en langues anglaise, allemande, française et italienne (langues officielles du colloque) sont les bienvenues.



1 L. Fleck, Genèse et développement d’un fait scientifique, Paris, Flammarion, 2005 [1934].


2 Deux travaux classiques sur cette question très prisée de l’histoire des sciences : Steven Shapin et Simon Schaffer, Leviathan et la pompe à air. Hobbes et Boyle entre science et politique, Paris, La Découverte, 1993 [1985] ; Christian Licoppe, La formation de la pratique scientifique, Paris, La Découverte, 1996.


3 Lorraine Daston et Peter Galison, Objectivity, Brooklyn (NY), Zone Books, 2010. Voir également les travaux de Jutta Schickore, notamment «Ever-Present Impediments: Exploring Instruments and Methods of Microscopy», Perspectives on Science, 9(2), 2001, p.126-146 et l’ouvrage de Christoph Hoffmann, Unter Beobachtung. Naturforschung in der Zeit der Sinnesapparate, Göttingen, Wallstein, 2006.


4 Notamment : Nathalie Vuillemin, Professeur assistante, sur les problèmes de communication des observations microscopiques (projet FNS avec Marc Ratcliff, Genève) ; Evelyn Dueck, post-doctorante, dont le projet de recherche actuel (soutenu par le FNS) est intitulé Unschärfen. Visuelle Wahrnehmung in Literatur, Optik und Epistemologie des 18. Jahrhunderts; enfin Rossella Baldi, doctorante, spécialiste des collections et des cabinets d’histoire naturelle.

vendredi 28 novembre 2014

La maladie pandémique au Moyen-âge

Pandemic Disease in the Medieval World

Monica Green (éd.)

ISBN 978-1-942401-04-9
Publication Date 2014
Publisher Arc Medieval Press


The plague organism (Yersinia pestis) killed an estimated 40% to 60% of all people when it spread rapidly through the Middle East, North Africa, and Europe in the fourteenth century: an event known as the Black Death. Previous research has shown, especially for Western Europe, how population losses then led to structural economic, political, and social changes. But why and how did the pandemic happen in the first place? When and where did it begin? How was it sustained? What was its full geographic extent? And when did it really end?

Pandemic Disease in the Medieval World is the first book to synthesize the new evidence and research methods that are providing fresh answers to these crucial questions. It was only in 2011, thanks to ancient DNA recovered from remains unearthed in London’s East Smithfield cemetery, that the full genome of the plague pathogen was identified. This single-celled organism probably originated 3000-4000 years ago and has caused three pandemics in recorded history: the Justinianic (or First) Plague Pandemic, around 541-750; the Black Death (Second Plague Pandemic), conventionally dated to the 1340s; and the Third Plague Pandemic, usually dated from around 1894 to the 1930s. This ground-breaking book brings together scholars from the humanities and social and physical sci­ences to address the question of how recent work in genetics, zoology, and epi­de­miology can enable a rethinking of the Black Death's global reach and its larger historical significance. It forms the inaugural double issue of The Medieval Globe, a new journal sponsored by the Program in Medieval Studies at the University of Illinois at Urbana-Champaign. 

This issue of The Medieval Globe is published with the support of the World History Center at the University of Pittsburgh.



Carol Symes - Introducing The Medieval Globe

Monica H. Green - Editor's Introduction to Pandemic Disease in the Medieval World

Monica H. Green - Taking "Pandemic" Seriously: Making the Black Death Global

Anna Colet et al. - The Black Death and Its Consequences for the Jewish Community in Tàrrega: Lessons from History and Archeology

Sharon N. De Witte - The Anthropology of Plague: Insights from Bioarcheological Analyses of Epidemic Cemeteries

Stuart Borsch - Plague Depopulation and Irrigation Decay in Medieval Egypt

Ann G. Carmichael - Plague Persistence in Western Europe: A Hypothesis

Nükhet Varlık - New Science and Old Sources: Why the Ottoman Experience of Plague Matters

Fabian Crespo and Matthew B. Lawrenz - Heterogeneous Immunological Landscapes and Medieval Plague: An Invitation to a New Dialogue between Historians and Immunologists

Michelle Ziegler - The Black Death and the Future of the Plague

Robert Hymes - Epilogue: A Hypothesis on the East Asian Beginnings of the Yersinia Pestis Polytomy

Monica H. Green, Kathleen Walker-Meikle, and Wolfgang P. Müller - Diagnosis of a "Plague" Image: A Digital Cautionary Tale


Savoirs et représentations du corps des Africain(e)s dans les sciences médicales françaises

Corps noirs et médecins blancs 
Entre race, sexe et genre : savoirs et représentations du corps des Africain(e)s dans les sciences médicales françaises (1780-1950) 


Soutenance de thèse de doctorat d’histoire contemporaine de Delphine Peiretti



Le vendredi 12 décembre à partir de 14h

dans l’amphithéâtre de la Maison méditerranéenne des sciences de l’homme (MMSH)
à Aix-en-Provence.
 5 rue du Château de l’Horloge. 13094 Aix-en-Provence. Cedex 2.


Jury :

Anne CAROL (directrice de thèse), Professeure, Université d’Aix-Marseille
Sylvie CHAPERON, Professeure, Université de Toulouse-Jean Jaurès
Jean-Jacques COURTINE, Professeur, University of Auckland
Sophie DULUCQ, Professeure, Université de Toulouse-Jean Jaurès
Isabelle RENAUDET, Professeure, Université d’Aix-Marseille


La soutenance sera suivie d’un pot auquel vous êtes également conviés.

Histoire de l'Hôpital Sainte-Anne de Baie-Saint-Paul

Histoire de l'Hôpital Sainte-Anne de Baie-Saint-Paul. Dans Charlevoix, tout se berce

Margaret Porter
Lucia Ferretti 


Éditeur : Septentrion
Collection : Septentrion
EAN : 9782894487952
Format : Broché
Pages : 264
Prix : 27,95 $
Paru le 3 novembre 2014


L’Hôpital Sainte-Anne de Baie-Saint-Paul a laissé longtemps dans la mémoire collective une empreinte très nette : on savait, ou du moins on était certain de savoir, que c’est là qu’étaient envoyés les bébés infirmes, ceux qu’on appelait les « monstres ». On n’aurait rien pu dire d’autre de cet établissement, mais n’était-ce pas déjà bien assez!

Sœur Margaret Porter a consacré les dernières années de sa vie à écrire l’histoire de ce qui fut la première oeuvre, et la principale, des Petites Franciscaines de Marie. Dans un style simple et imagé, elle fait entrer les lecteurs dans la vie que les sœurs et les hospitalisés ont partagée pendant des décennies. Elle montre aussi comment voir au-delà des apparences.

Terminé en 1980, cet ouvrage a d’abord circulé en version imprimée. Il est enfin édité. Pour Lucia Ferretti, le livre de sœur Porter s’impose comme une contribution unique à l’histoire des hôpitaux psychiatriques et notamment à l’histoire de la déficience intellectuelle, et comme une réflexion renversante sur la manière de faire humanité.



AUTEUR(S)

Sœur Margaret Porter (1916-1980) entre chez les Petites Franciscaines de Marie à l’âge de 14 ans. Ensuite, elle enseigne pendant une trentaine d’années dans des écoles appartenant à sa congrégation. En 1964, elle met sur pied et dirige le Centre médico-psycho-pédagogique de l’Hôpital Sainte-Anne. En 1975, sœur Porter commence la préparation de ce livre. Elle meurt peu après l’avoir achevé.

Lucia Ferretti est historienne et professeure à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Ses travaux en histoire socioreligieuse lui ont valu le Prix Gérard-Parizeau en 2011. Depuis quelques années, elle s’intéresse à l’histoire de la déficience intellectuelle au Québec.

jeudi 27 novembre 2014

Repenser l’histoire de l’hôpital

Repenser l’histoire de l’hôpital : le centre et les marges (XIXe-XXIe siècles)

Journée d’études IUHMSP-HESAV


Vendredi 5 décembre 2014

IUHMSP, salle de colloque, 
82 avenue de Provence, CH-1007 Lausanne



Dans l’historiographie des institutions, l’étude des hôpitaux a longtemps amené à présenter ceux-ci comme un instrument de domination et de contrôle social. Des travaux plus récents ont envisagé l’histoire de l’hôpital selon d’autres dimensions, notamment à travers la problématique des réseaux hospitaliers ou des systèmes techniques et gestionnaires, des professions infirmières ou encore des cliniques privées. Toutefois, la représentation de l’hôpital continue d’évoquer le plus souvent une superstructure institutionnelle, placée au centre de la cité ou du système de santé: un modèle hospitalier qui s’impose en incluant ou excluant de son giron les usagers et usagères des secteurs socio-sanitaires.

La journée d’études propose de jeter un regard nouveau sur l’histoire hospitalière en partant des secteurs médicaux, paramédicaux et médico-sociaux qui gravitent, de façon apparemment marginale, autour de l’hôpital tout en contribuant largement à le constituer. Dans le projet d’une historiographie de l’hôpital qui reste encore à faire, diverses approches permettraient de rendre compte des changements de la fonction hospitalière sur la période des XIXe-XXIe siècles. En prenant également en compte les dimensions contextuelles et extra-institutionnelles des sujets abordés, les approches présentées lors de cette journée s’attacheront à renouveler l’histoire de l’hôpital, en s’ouvrant plus largement sur des questions fondamentales telles que le type de santé publique que proposent les sociétés contemporaines.

Cette journée est organisée conjointement par l’Institut universitaire d’histoire de la médecine et de la santé publique (IUHMSP) et la Haute école de santé Vaud (HESAV), à Lausanne.
Organisation : Vincent Barras, Véronique Hasler et Mariama Kaba

Programme :
9h-9h15 Ouverture de la journée et accueil des participant-e-s

9h15-10h Présentation de la journée
Vincent Barras (IUHMSP, CHUV-UNIL)
L’histoire hospitalière : une historiographie qui reste à faire


10h-10h45 Mariama Kaba (IUHMSP, CHUV-UNIL)
L’Hôpital orthopédique de Lausanne et son statut privé/public de 1876 à nos jours : une institution à part dans le paysage hospitalier vaudois ?

10h45-11h15 Pause café

11h15-12h Pierre-Yves Donzé (Graduate School of Economics / Hakubi Center, Université de Kyoto) Globaliser la machine à guérir : Siemens et la construction d'hôpitaux dans les pays émergents, 1930-1970

12h-13h15  Repas-buffet 

13h15-14h Sylvia Chiffoleau (CNRS, Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes (LARHRA), Lyon) Citadelle ou cheval de Troie ? les lazarets de pèlerins dans le système hospitalier de la rive sud de la Méditerranée (fin du XIXe - début du XXe siècle)

14h-14h45 Véronique Hasler (HESAV, Lausanne)
L’hôpital comme lieu de formation des physiothérapeutes en Suisse romande

14h45-15h15 Pause café

15h15-16h Aude Fauvel (IUHMSP , CHUV-UNIL)
Utopies et contre-utopies asilaires. L'hôpital psychiatrique rêvé par les patients au XIXe siècle

16h-16h45 Olivier Faure (Université Jean Moulin, Lyon 3)
Grandeur et décadence des petits hôpitaux français (XIXe - début XXe siècle)

16h45-17h15 Synthèse et discussion générale


Organisation :
Vincent Barras, Véronique Hasler et Mariama Kaba
Renseignements : hist.med@chuv.ch 

Gérer la maladie mentale dans les Caraïbes britanniques

Insanity, Race and Colonialism. Managing Mental Disorder in the Post-Emancipation British Caribbean, 1838-1914

Leonard Smith 


Publisher Palgrave Macmillan
Series Cambridge Imperial and Post-Colonial Studies Series
Hardcover (304 pages)
$90.00 + delivery
ISBN 9781137028624
Publication Date October 2014


Despite emancipation from the evils of enslavement in 1838, most people of African origin in the British West Indian colonies continued to suffer serious material deprivation and racial oppression. This book examines the management and treatment of those who became insane, in the period until 1914. The exposure of deplorable conditions and flagrant abuses in the public lunatic asylum in Kingston, Jamaica, in the late 1850s exemplified the defective nature of provision for mentally disordered people throughout the region. Thereafter, British-inspired 'civilising' reforms were gradually implemented in the main Caribbean territories. However, in some of the region's other colonies, improvements were little more than cosmetic. 

The circumstances that propelled people into the lunatic asylums are explored, as are the characteristics and experiences of those who inhabited the institutions. The dilemmas and contradictions apparent in asylum management highlighted the perennial difficulties of the British imperial project in action.

mercredi 26 novembre 2014

Postdoctorat en histoire de la médecine

Leeds Humanities Research Institute/Wellcome Trust Non-Clinical Researcher Transitional Funding Scheme

Call for applications

The University of Leeds has been awarded a grant of £1m over 2 years duration from the Wellcome Trust ISSF to support biomedical and related research.

This has been matched by an equal investment by the University.

A major component of this funding is intended to support early-stage researchers in order to enable them to realise their potential and position themselves to compete for external Fellowship applications. We therefore seek to identify Fellowship candidates at either the last stages of their PhD work, or after one or two post-doctoral positions, dependent on the type of Fellowship envisioned. 

These awards will cover both salary costs and a contribution towards consumables – the latter would be aligned to the needs of the proposed work. Flexibility will be paramount, but we envisage that for successful Medical Humanities applicants these awards would normally be for 3-6 months in the first instance, up to a maximum value of £25,000. Applicants should, wherever possible, be working in a Wellcome Trust research area (see http://www.wellcome.ac.uk/Funding/index.htm for details).

Awards are available immediately, or may be taken up at any stage, dependent on your current funding position. The scheme is open to applicants from outside Leeds who wish to work at the University, and Leeds-based scholars planning to apply for fellowships to move elsewhere. The fellows will be based at the Leeds Humanities Research Institute but work, as appropriate, with Medical Humanities colleagues across the University and especially with the Leeds Centre for Medical Humanities.

We invite interested applicants to provide the following information on the proforma provided below:

- A short description of research plans (500 words max)

- Intended Fellowship application(s) and proposed location 

- Does the research fit within the University of Leeds’ Medical Humanities research strengths (if the applicant is planning on remaining in Leeds)? 

- Basic biographical details (education, employment, current position with funding and dates) 

- Publications to date 

- Other academic achievements (eg. grants/conference presentations) 

The completed proforma should not exceed 2 pages. 


The deadline for the first round of applications is 1st December 2014, and we intend to make decisions on the first stage of funding before Christmas. 

Thereafter, to ensure that the scheme is responsive to the often restricted timescales of external fellowships, there will be no further specific deadlines for applications. Instead these will be considered on an ad hoc basis, and we will endeavour to make decisions on funding within a month of receiving the application. The assessment process will firstly involve consideration of applications by a subset of the ISSF Steering Committee. Following this, shortlisted applicants will be invited to meet with members of the Committee in Leeds to discuss their plans and requirements, prior to a funding decision. The decision will be made with reference to the following criteria: 

For informal enquiries or advice about your eligibility for the scheme, please contact Prof. Stuart Murray (s.f.murray@leeds.ac.uk). 

The completed proforma should be emailed to Clare Skinner in the Faculty of Medicine and Health Research Office (i.lister@leeds.ac.uk) by 1st December 2014.

L’empire des hygiénistes

L’empire des hygiénistes. Vivre aux colonies

Olivier Le Cour Grandmaison


Fayard
Collection essais
13.11.2014



À la fin du XIXe siècle et au début du XXe, la majorité des responsables politiques souhaitent transformer les colonies françaises en territoires sûrs et prospères vers lesquels convergeront hommes et capitaux. 
L’avenir semble radieux, celui de la République impériale aussi ; les réalités le sont moins. Soldats, fonctionnaires et colons meurent en masse au cours de désastres qui n’étonnent guère les médecins. 
Ces derniers savent l’insalubrité du climat, la corruption des sols et des eaux, la virulence des maladies tropicales qu’aggravent la précipitation des gouvernements et le conservatisme de la hiérarchie militaire. Guérir ? 
Eu égard aux moyens de l’époque, la réalisation de cet objectif est très incertaine. Il faut donc prévenir de toute urgence pour assurer la sécurité sanitaire des Français expatriés et les « faire vivre » aux colonies.
Des praticiens nombreux et célèbres se mobilisent pour relever ces défis grâce au développement d’une hygiène exotique conçue comme une science pratique et totale. Leurs prescriptions s’étendent à tous les registres de la vie : sexualité interraciale et conjugale, organisation d’une journée type adaptée aux variations de température, alimentation et boisson, vêtements et couvre-chefs, villes et maisons coloniales, division raciale du travail entre Blancs et « indigènes ». 
De même, sont ainsi justifiés le travail forcé imposé aux autochtones et le maintien de l’esclavage domestique dans l’Afrique française, malgré les protestations de Victor Schoelcher au Sénat en 1880. S’appuyant sur des sources nombreuses et parfois négligées – traités, manuels, romans…-, Olivier Le Cour Grandmaison reconstruit cette histoire complexe avec finesse en analysant les enjeux multiples liés à ces questions.


Olivier Le Cour Grandmaison enseigne les sciences politiques et la philosophie politique à l’université d’Évry-Val-d’Essonne. 

mardi 25 novembre 2014

Tous malades !

Tous malades !

Appel à contributions

Projet d’ouvrage collectif
A paraître dans la collection « comparaisons », éditions Orizons, Paris


Les avancées majeures du vingtième siècle dans le domaine de la chirurgie, de la connaissance et de l’éradication des virus, dans la reconstruction plastique, notamment, s’accompagnent d’une « démocratisation » de l’information médicale : documentaires télévisés, sites internet, ouvrages de vulgarisation invitent à l’automédication et au jugement d’un patient désireux de maîtriser son corps, les soins qui lui sont prodigués et le développement de maladies dont des films-catastrophes développent le caractère anxiogène autour de pandémies spectaculaires.

Le malade averti (ou qui croit l’être) a remplacé le malade imaginaire, le vocabulaire médical s’étend à d’autres domaines comme le commerce ou la communication (virus informatique, marketing viral, spin doctors), nouveautés qui autorisent toutefois le retour d’un refoulé ancien : la peur de l’autre, de la contamination, de l’épanchement d’une altérité hostile et parasitaire, toujours étrangère (grippe espagnole, maladie de la vache folle britannique, grippe aviaire asiatique).

Nous souhaitons interroger la façon dont les arts du visible – peinture, cinéma, performance, danse, théâtre, bande dessinée – s’emparent d’une conception du monde où nous serions « tous malades » de quelque chose. Pourront ainsi être envisagés :



- la maladie collective (Les malades, pièce d’Antonio Alamo), l’épidémie (Contagion, film de David Soderbergh), la maladie comme arme de guerre (bactériologique, chimique)

- la maladie de l’homme politique, cachée (série télévisée Boss) ou au contraire utilisée dans un système de communication

- la défection, l’absence du médecin, son rapport de forces avec le malade (pièce Acte, de Lars Noren)

- la compréhension, la connaissance d’une pathologie par le grand public au gré de ses représentations

- maladies visibles : représentations du corps souffrant (performances de Ron Athey)

- maladies invisibles, tues, cachées, troubles de la personnalité

- symbolisme (Maladie ou femmes modernes d’Elfriede Jelinek, L’Histoire du communisme racontée aux malades mentaux de Matei Viesniec) et modélisation de la maladie : utilisation de ce registre pour parler de conflits, de modes de communication, ou encore de modes de vie (la fièvre acheteuse, le virus du sport)

- le discours de la maladie, de la douleur et de sa prise en charge

- les anxiétés liées non à la maladie mais à son traitement : greffe, médicaments, vaccins.

Les communications adopteront une perspective d’études culturelles et se donneront pour objectif de penser les collisions, l’amalgame notionnel qui entourent la maladie comme autant de signes de l’extrême contemporain à explorer. En outre, si notre propos entend offrir une lecture du contemporain, sont également souhaitées les communications portant sur les représentations plus anciennes de la maladie dans une perspective d’histoire culturelle : des études sur les représentations de la greffe au Moyen âge, du virus à l’époque antique, des grandes épidémies qui traversèrent l’Europe, des maladies honteuses aux XVIIIe et XIXe siècles par exemple sont bienvenues en ce qu’elles envisagent leur objet comme façon de penser un imaginaire de la maladie.

Modalités
Les propositions de communications (1/2 page) seront à adresser à l’adresse ci-dessous, accompagnées de quelques lignes de présentation de leurs auteurs, pour le 15 décembre 2014. Après acceptation du comité de lecture, les articles, d’une longueur de 30 000 signes notes et espaces compris, devront être envoyés pour le 15 août 2015.

florence.fix@univ-lorraine.fr

Médecins, histoires naturelles et villes-mondes

Maîtres du corps et interprètes de la nature. Médecins, histoires naturelles et villes-mondes (1500-1650)


Workshop international



2-3 décembre 2014


Bibliothèque de l’iEH2
Chemin Thury, 8
Faculté de médecine
Université de Genève


Programme

mardi 2 décembre

14h-18h Ière session

-Elisa ANDRETTA (Genève): Introduction

-Stéphane VAN DAMME (Florence): Keynote «Aux limites du territoire médical: écrire l'histoire naturelle des métropoles aux 17e et 18e siècles. Pratiques, genres, publics»

***

IIème session: Médecins et naturalistes urbains: figures, réseaux, pratiques de travail
Présidente : Micheline LOUIS-COURVOISIER (Genève)

-Rafael MANDRESSI (Paris): «Amberes entre Roma y Madrid: Benito Arias Montano, Christophe Plantin y la circulación de libros de medicina en el siglo XVI»

-Candice DELISLE (Montpellier): « Entre local et périphérie, Conrad Gessner (1516-1577), médecin-naturaliste à Zurich »

Discussant: Philip RIEDER


mercredi 3 décembre

9h-12h30 IIIème session: Au coeur d’un « chantier naturaliste » : atelier sur les sources

-Elisa ANDRETTA (Genève) et José PARDO-TOMÁS (Barcelone) : « L’histoire naturelle d’un médecin itinérant : le Dioscorides de Andrés Laguna (1555) »

***

IVème session: Hommes, corps et nature dans un nouvel ordre de savoirs

Présidente : Emma SALLENT-DEL COLOMBO (Barcelone)

-Antonella ROMANO (Paris) : « Qu'est-ce que l'histoire naturelle à la fin du 16e siècle? Acosta et Sahagun entre Anciens et sauvages »

-Iris MONTERO (Providence): « Feathered Objects Between the Old World and the New: Collecting, Erudition and Avant la Lettre Ethnography, 1500-1650 »

Discussant: Dominique BRANCHER (Bâle)


14h-18h Vème session: Médecins et projets naturalistes entre Europe et Nouveaux Mondes
Présidente : Antonella ROMANO (Paris)

-Sabina BREVAGLIERI (Mainz): « Roman Natural Histories and the Making of the Papal Universalism: a Physician and a Missionary Between Two Worlds (1624-1629)»

-Jésus BUSTAMANTE- GARCÍA (Madrid): « Arias Montano, Francisco Hernandez y el proyecto naturalista de Felipe II: problemas de método frente al libro de la Naturaleza»

Discussant: Andrea CARLINO (Genève)

***

Discussion finale animée par James AMELANG (Madrid), Jean-Marc BESSE (Paris), Maria Antonietta VISCEGLIA (Rome)





Organisateurs:
Elisa Andretta (iEH2 –Unige)
Sabina Brevaglieri (JGU Mainz)
José Pardo Tomás (IMF-CSIC)
Antonella Romano (CAK-EHESS)


Contacts:
elisa.andretta@unige.ch
emanuela.mariuzzo@unige.ch
tél.: +41.22.379.46.00

lundi 24 novembre 2014

Représentations antiques et médiévales de la nutrition

Feeding animals/Eating animals. Theories, attitudes and cultural representations of nutrition in ancient and medieval world


Call for papers



Memoria scientiae 2015
Palermo, February 27, 2015 – 
Esperienza inSegna - Polo didattico di Viale delle Scienze, Università di Palermo

Organizers: Pietro Li Causi (independent researcher, Palermo); Andrea Libero Carbone (independent researcher, Palermo)

Scientific Board: Isabelle Draelants (Institut de recherche et d’histoire des textes, CNRS, Paris), Cristiana Franco (Università degli Studi di Siena), Roberto Pomelli (ricercatore indipendente, Palermo), Arnaud Zucker (Université Nice Sophia Antipolis).

According to ancient biological theories, nutrition is, along with reproduction, one of the functions of the soul shared by men, animals and plants. At the same time, however, eating habits are among the starting points on which differences between humans, animals and plants are culturally built. 


This means that a transversal biological praxis can be used as an anthropological device, in order to to fix and identify specific boundaries and thresholds, either symbolic or theoretical, between both animality and vegetality on the one hand, and zoosphere and anthroposphere on the other hand. 

In light of this framework, the issues which contributors are invited to reflect on are the following:


The ways in which symbolic and theoretical boundaries and thresholds are constructed in Greco-roman and medieval texts and cultures;

The theories of nutrition in the framework of the ancient animal (and human) 'psychology' (e. g., in Aristotle, in ancient medicine, in the Presocratics, in Roman and medieval encyclopedists)

The cultural polarity between vegetarianism and sarcophagy in ancient and medieval cultures.

The ancient and medieval ethologies of nutrition.




Please send abstracts of 400 words (along with your name, email, institutional affiliation, and field of study) to pietrolicausi@gmail.com by Thursday, December 18, 2014.

Selected abstracts will be notified by January 9, 2015.

Palermoscienza can refund the tickets for a low-cost flight to Palermo (either partially or totally, depending on the expenses) and will cover the entire cost for one overnight stay in Palermo only for two selected scholars. Please indicate in your e-mail whether you will be able to cover your own travel and accommodation costs, or whether you will require funding from Palermoscienza. 

Une brève histoire de la génétique humaine

Une brève histoire de la génétique humaine

PERBAL Laurence



Éditeur : Hermann éditeurs des sciences et des arts
Collection / Série : Histoire des sciences
200 pages ; 22 x 15,8 cm ; broché
ISBN 978-2-7056-8966-7




L’histoire de génétique humaine n’est pas uniforme. Dans chaque continent et dans chaque pays, elle montre un visage différent. Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, les pays scandinaves, la France, l’Allemagne et l’URSS sont des pays où l’histoire de la génétique humaine a été particulièrement intéressante et influente au niveau mondial. Ce livre relate ces différentes histoires du XXe siècle et propose d’expliciter les origines de ce surdéterminisme : les personnalités et les motivations individuelles, les sources de financement, les contextes culturels ou économiques, les choix philosophiques d’individus clés ou encore certains événements factuels contingents. Les mentalités ont évolué en plus d’un siècle d’histoire mais l’eugénisme reste un enjeu éthique majeur en génétique. En effet, le développement des connaissances en génétique humaine est au cœur d’innovations biotechnologiques qui vont sensiblement modifier les pratiques médicales d’aujourd’hui et de demain.

dimanche 23 novembre 2014

Congrès de l'EAHMH

Cash and Care : Economics and Values in the History of Medicine and Health

Call for papers


Cologne, Germany
2-5 September 2015

Deadline for proposals: 15 December 2014

igem‐eahmh@uni‐koeln.de

Requests to: jaegert@uni‐koeln.de; Angela.van‐den‐Ham@uni‐koeln.de

The EAHMH invites submissions for its biennial meeting, to be held in Cologne, Germany, 2‐5 September 2015. The Association welcomes abstracts on the general theme ‘Cash and Care: Economics and Values in the History of Medicine and Health’. 

The tension between the extra‐economic values of human health and disease and the evident need to apply economic criteria to virtually all health‐related activities and agencies, ranging from individuals, institutions and organizations that offer health care to public health policies related to sanitation or social inequities forms a red thread through the history of medicine and health. For centuries conflicts between humanitarian and monetary goals have been reported by healers, patients and (more recently) politicians in all kinds of literature and art. 

Having this economic perspective in mind, it seems as if on both the micro‐level of the patient‐healer relationship and the macro‐level of public health measures sooner or later questions of costs, benefits and cost‐effectiveness of health care affect the discourse. At the same time several works have shown that trust in a specific healer, health institutions or public health measures is dependent on factors beyond the financial accessibility of healing interventions. Often, the way in which disease is conceptualized or the faith patients have in specific healers and their methods seem to outweigh the financial aspects of certain forms of diagnostics, prognostics and therapeutics. 

Thus, other forms of capital, in addition to money, have clearly been influential, including social capital as a crucial element in preventive and curative care and human capital, both in healers and in patients and the population at large. However, it is open to question to what extent these different forms of capital are independent of each other or, on the contrary, coexist in close interaction. 

The aim of this conference is to challenge, historicize and reconstruct the relationship between possible forms of capital, concepts and values in the history of medicine and health. 

We invite papers on all aspects of ‘Economics and Values in the History of Medicine and Health’, especially those analyzing and discussing continuities, discontinuities and contingencies in the relationship between medicine and economics. Submissions relating to all historical periods and all regions are welcome, as are submissions from non‐members. 

Possible topics include

  •  Health care for rich and poor
  • Healing, caring and remuneration 
  • Manufacturing trust and the rhetorics of healing 
  • Medicine, performance and charlatanism 
  • Alternative concepts of medicine in their economic context 
  • Political economy of health care 
  • Economy as a possible engine of medicalization 
  • Medical and pharmaceutical industries 
  • The relationship between physicians, institutions, organizations and clinical administration 
  • Historical debates about medical ethics, justice and economy 

Papers addressing recent debates concerning historiography and / or methodology are especially welcomed. 

A special session may be organized on “New Presentism: Medical History Between the Faculties”. This session is intended to investigate and discuss the difficult position of medical historians caught in between the needs of a medical faculty interested in history and the methodological standards of the humanities faculty. Given the current need to prove value and relevance to university and faculty boards, this is an extra challenge in our time. Papers are invited offering analysis, conflicting opinions and problem solving strategies with regard to this issue. 

Abstracts should not exceed one page and should include information on the scientific question examined, the sources and approach used. Abstracts must contain a title, four key words and relevant information on the speaker (name, affiliation, address, email address). In addition to single‐paper proposals, the Scientific Board welcomes proposals for sessions including three or four papers (though these will be judged on their individual merits). The Scientific Board of the EAHMH reserves the right to rearrange sessions in the light of proposals received. Please submit all proposals for papers and sessions to igem‐eahmh@uni‐koeln.de  no later than 15 December 2014. 

Timetable 
15 December 2014: deadline for submission of abstracts 
February 2015: discussion of abstracts by the Scientific Board 
End of February 2015: response to paper / session proposals 

Awards 
The EAHMH is offering an award of € 500,‐ for the best paper presented at the Cologne conference by a (PhD)student. 

The EAHMH is offering an award of € 3000,‐ for the best medical history monograph published in the four years preceding the Cologne conference.

For the details on both awards, please visit our website: www.eahmh.net


Keynotes:
Wendy Kline (West Lafayette, IN)
Paul Unschuld (Berlin)
Nancy Tomes (Stony Brook University) Virginia Berridge (London)

La Douleur transcendée par les artistes

La Douleur transcendée par les artistes 

Patrice Queneau



Glyphe
26 novembre 2014
ISBN 978-2-35815-144-3
144 pages
22,8 €




« Merci aux artistes de savoir si bien nous transmettre le vif de la douleur, l’émotion intime de la souffrance. Merci aux artistes d’apporter aux malades douloureux cette expressivité de la chair et du cœur, ressort de l’espérance. Je leur dédie cet ouvrage, ainsi qu’à tous les malades souffrants. Face à la douleur, prenons conseil de notre cœur. » (Patrice Queneau)

L’artiste, compagnon du patient, dans sa lutte implacable ? La preuve… dans ce livre.

Le symptôme douleur a un sens ; il s’inscrit dans l’histoire, passée et présente, de la personne malade. (François-Bernard Michel)

samedi 22 novembre 2014

Postdoctorat sur l'histoire de la médecine et de la biologie après 1800

Two-year postdoctoral Research Fellow position in the history of the biological sciences, including medicine, after 1800

Call for applications

The University of Manchester’s Centre for the History of Science, Technology and Medicine (CHSTM) offers a two-year postdoctoral Research Fellow position to pursue independent research and scholarly publications in the history of the biological sciences, including medicine, after 1800. The position is supported by the Williamson Fund, which was established to further the study of these subjects at the University. The start date is September 2015.

This post would suit a historian of modern biology and/or medicine, broadly construed. You will be expected to specify a research question and/or area of research, and are encouraged to send up to two samples of work with their completed application. We are particularly interested in work in or across the following areas: ecology and environmental sciences; biomedical sciences; botany and zoology; global health; molecular biology; and biomedicine and its publics.

To apply for this position, please go to
https://www.jobs.manchester.ac.uk/displayjob.aspx?jobid=8808



Informal enquiries can be made to Dr Ian Burney.
Email: ian.burney@manchester.ac.uk
Telephone: +44 161 275 5871


The University of Manchester values a diverse workforce and welcomes applications from all sections of the community.


Closing date : 15 January 2015
Reference : LSX-05516
Faculty / Organisational unit: Life Sciences
Division: Education and HSTM
Employment type: Fixed Term
Duration: 24 months
Location: Oxford Road, Manchester
Salary: £38,511 to £47,328 per year
Hours per week: full time



Background Information

Centre for the History of Science, Technology and Medicine (CHSTM) and Wellcome Unit for the History of Medicine

The Centre for the History of Science, Technology and Medicine (CHSTM) was founded in 1986 and serves as a focus for the discipline in North West England and beyond. The Wellcome Unit was established in the following year. CHSTM is well-networked nationally and internationally, and regularly hosts visiting scholars, workshops and conferences. The Centre is home to one of the largest groups in the history of science, technology and medicine (HSTM) in the UK, and has within it a Wellcome Unit for the History of Medicine and the UK National Archive for the History of Computing, a major research resource for information technology history and culture.

Our research focus is on the history of science, technology and medicine since 1800, drawing on approaches from social and cultural history, science and technology studies (STS), and extending to Science Communication and Contemporary History. We are particularly interested in the intersections and interactions between science and technology and medicine, and all of our work explores science, technology and medicine in its social, cultural and political contexts. While much of our research is on Britain, this work often has an international comparative context, and we have researchers working on Europe and North America. The Centre has an excellent record of attracting research funding and has four major projects currently running: The Earth Under Surveillance: Climate Change, Geophysics and the Cold War Legacy (ERC, €1.3M), Before Translational Medicine (Wellcome Trust, £881K), and ‘Pedigree Chums: Science, Medicine and the Remaking of the Dog in the Twentieth Century’ (Wellcome Trust, £500K); and, with the School of Computer Science, Text Mining the History of Medicine (AHRC, £340K).

CHSTM has long played a key role in the development of HSTM in Britain through its Masters and doctoral training. Our postdoctoral community, the largest of any British HSTM department, provides a lively and supportive environment for those who wish to pursue an academic career in HSTM. We have an excellent record of our fellows and research associates securing posts in the field, with many former colleagues now in leading positions across the world.

As one of the largest HSTM groups in Britain, the Centre has wide expertise and a critical mass of researchers working on many different areas and types of project. We regularly welcome short- and long-term visitors from institutions across the world. The Centre is also a focus for HSTM in the University, and, through its associates, helps draw together the work of staff in other discipline areas who work on similar and related themes. We host weekly research seminars, and regularly organise events including workshops and conferences. The Manchester region, with its universities and museums, has many libraries and archives, providing a wealth of resources for research in HSTM.

Further information can be found at http://www.chstm.manchester.ac.uk


Faculty of Life Sciences

The Faculty of Life Sciences (FLS) is in the top three in life sciences in the UK (RAE 2008). It is located in state-of-the-art facilities including the Michael Smith, AV Hill, John Garside and CTF buildings, with outstanding core facilities. FLS comprises more than 700 academic, technical and secretarial staff, and delivers research and teaching at world-class levels of excellence. FLS has a dynamic research community, which carries out fundamental and applied research of high international repute that encompasses the entire range from molecules to cells, tissues and organisms in health and disease, and the environment, and have a flourishing postgraduate training programme. We deliver undergraduate courses for biological science, medical, dental and nursing students and offer a range of modular options to support its honours degree programmes.



Further information can be found at http://www.ls.manchester.ac.uk/

Les droits de propriété intellectuelle et les origines de l'industrie pharmaceutique moderne

Medical Monopoly. Intellectual Property rights and the Origins of the Modern Pharmaceutical Industry 

Joseph M. Gabriel

The university of Chicago Press
328 pages 
© 2014
ISBN-13: 978-0226108186



During much of the nineteenth century, physicians and pharmacists alike considered medical patenting and the use of trademarks by drug manufacturers unethical forms of monopoly; physicians who prescribed patented drugs could be, and were, ostracized from the medical community. In the decades following the Civil War, however, complex changes in patent and trademark law intersected with the changing sensibilities of both physicians and pharmacists to make intellectual property rights in drug manufacturing scientifically and ethically legitimate. By World War I, patented and trademarked drugs had become essential to the practice of good medicine, aiding in the rise of the American pharmaceutical industry and forever altering the course of medicine.

Drawing on a wealth of previously unused archival material, Medical Monopoly combines legal, medical, and business history to offer a sweeping new interpretation of the origins of the During much of the nineteenth century, physicians and pharmacists alike considered medical patenting and the use of trademarks by drug manufacturers unethical forms of monopoly; physicians who prescribed patented drugs could be, and were, ostracized from the medical community. In the decades following the Civil War, however, complex changes in patent and trademark law intersected with the changing sensibilities of both physicians and pharmacists to make intellectual property rights in drug manufacturing scientifically and ethically legitimate. By World War I, patented and trademarked drugs had become essential to the practice of good medicine, aiding in the rise of the American pharmaceutical industry and forever altering the course of medicine. 

vendredi 21 novembre 2014

Prix de thèse SFHM

Prix de thèse de la SFHM 2014

Appel à candidatures




La Société Française d’Histoire de la Médecine décerne chaque année deux prix donnant droit au titre de lauréat de la Société. 

Ces prix concernent des mémoires de Master ou des thèses consacrés à l’Histoire de la Médecine, publiés ou soutenus, en langue française, durant les 24 mois précédant le mois d’octobre de l’année en cours.


Ces prix sont attribués de la manière suivante :

- l’un au titre d’une thèse de médecine ;

- et l’autre au titre d’une thèse ou d’un mémoire de master émanant d’une faculté ou d’une école « autre que médecine ».


Chaque prix donne droit à une médaille de la Société gravée au nom du lauréat et sera accompagné d’un chèque (d’un montant variable décidé chaque année par le CA), à condition que le candidat assiste à la séance de proclamation et de remise des prix lors de la séance solennelle du mois de mars.

Les candidats doivent envoyer deux exemplaires de leur mémoire ou thèse, accompagnés d’une notice biographique, avant le 31 décembre de l’année en cours à l’adresse suivante :


M. Guy COBOLET
Bibliothèque Interuniversitaire de Santé
12, rue de l’Ecole de Médecine
75270 PARIS Cedex 06

La contribution d’Henri Piéron à l’édification de la psychologie scientifique

La contribution d’Henri Piéron à l’édification de la psychologie scientifique et de l’orientation professionnelle


Colloque international en hommage à Henri Piéron (1881-1964) à l’occasion du cinquantenaire de sa disparition

INETOP – CNAM (41, rue Gay Lussac, 75 005 Paris)

Jeudi 27 et vendredi 28 novembre 2014



Jeudi 27 novembre 2014

9h30. Accueil & café



10h. Ouverture

Régis Ouvrier-Bonnaz, GREHTO, CRTD, CNAM
Pierre Falzon, Directeur du CRTD
Dominique Hocquard, Président d’ACOP-France



10h30. Conférences inaugurales

Henri Piéron et la psychologie
Françoise Parot. Professeur de psychologie. Université de Paris Descartes

L’orientation professionnelle selon Henri Piéron, une utopie ?
Michel Huteau. Professeur émérite de psychologie. CNAM



11h. Le champ de la psychologie appliquée : orientation professionnelle et psychotechnique
Président de séance : Jérôme Martin

Henri Piéron et Marcel Mauss (1923-1924) : actualité d’une confrontation

Bernard Prot. Maître de conférences. INETOP-CNAM. Centre de recherche sur le travail et le développement (CRTD).

La prédictibilité de l’efficacité entre aptitudes, types et notes. L’orientation professionnelle, un débat fondateur de la psychologie différentielle
Marco Saraceno. Docteur en Sociologie. Université de Paris-Ouest Nanterre. Laboratoire IDHE

Henri Piéron et les résultats des premières études docimologiques (dès les années 1930) : quelle pertinence au début du XXIème siècle ?
Philippe Chartier. Maître de conférences INETOP-CNAM. Equipe de psychologie de l’orientation. Centre de recherche sur le travail et le développement (CRTD).


12h30. Déjeuner


14h. Piéron, de la psychologie aux neurosciences en passant par la physiologie
Président de séance : Serge Blanchard

Le garde-frontière de la psychologie. Henri Piéron et la métapsychie
Renaud Evrard. Psychologue, docteur en psychologie. Université de Strasbourg. Membre associé de l’EA 3071.


Henri Piéron, élève et digne successeur d’Alfred Binet ?
Alexandre Klein. Chercheur postdoctoral. Université d’Ottawa

La rhétorique de l’histoire : Henri Piéron, historien et archiviste de la psychologie
Jérôme Martin. Docteur en histoire, professeur d’histoire-géographie. Chargé de cours. Université de Rouen


15h30. Pause café


16h. Piéron et l’éducation
Président de séance : Dominique Ottavi

Henri Piéron : un militant de la réforme de l’enseignement ?
Laurent Gutierrez. Maître de conférences en Sciences de l’éducation. Université de Rouen. Laboratoire CIVIIC

Henri Piéron, auteur du premier « Dictionnaire amoureux » de la psychologie (scientifique)
Francis Danvers. Professeur en Sciences de l’éducation. Université de Lille 3 (Villeneuve d’Ascq). UFR DECCID. Laboratoire PROFEOR-CIREL

Henri Piéron et la difficile légitimation de l’extension du rôle des conseillers d’orientation professionnelle dans l’enseignement secondaire à partir des années 1950 (période à préciser)
Paul Lehner. Doctorant en Science politique. ATER. Université Paris-Ouest Nanterre. Laboratoire GAP.

17h30. Fin


Vendredi 28 novembre 2014

8h30. Accueil & café

9h. Henri Piéron : figure internationale de la psychologie (1)
Président de séance : Pierre Roche

La correspondance d’Henri Piéron et la Belgique : éclairages sur les espaces et les réseaux d’Henri Piéron et de son influence sur l’évolution de la psychologie belge
Sylvain Wagnon. Maître de Conférences HDR en Sciences de l’éducation. Université de Montpellier 2. LIRDEF

Henri Piéron dans son rapport avec la psychologie espagnole appliquée pendant les premières décennies du XXe siècle
Ángel C. Moreu. Profesor Titular. Universitat de Barcelona

« Ah ce sommeil ! ». Les relations de travail et d’amitié entre Edouard Claparède et Henri Piéron d’après leur correspondance (1903-1940)
Martine Ruchat. Professeur à l’Université de Genève


10h30. Pause café

11h. Henri Piéron : figure internationale de la psychologie (2)
Président de séance : Laurent Gutierrez

Reception and forgetting of Henri Pieron and French experimental and applied psychology in the scientific culture of the Psychology Programs in Argentina
María Andrea Piñeda. Professor of History of the Psychology at the National Council of Scientific Research (CONICET). Director of the Museum of the History of Psychology at the Faculty of Psychology, National University of San Luis (FaPsi UNSL), Argentina.

L’oeuvre d’Henri Piéron en Italie dans les pages de la ‘Rivista di Psicologia’ (1906-1936)
Glauco Ceccarelli. Professeur associé d’Histoire de la psychologie et de Psychologie générale. Délégué du Recteur pour l’Orientation aux études universitaires. Département de Sciences de l’Homme. Université de Urbino “Carlo Bo” (Italie).

La psychologie brésilienne sous influence ? L’apport d’Henri Piéron dans le développement de la psychologie au Brésil (années 1920 – années 1940)
Carolina S. Bandeira de Melo. Doctorante à l’EHESS et à l’Universidade Federal de Minas Gerais (Brésil) & Regina Helena de Freitas Campos. Professeur de psychologie. Universidade Federal de Minas Gerais (Brésil).


12h30. Synthèse
Jean-Luc Bernaud, CNAM

13h. Fin